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La
découverte du grenier
J’adore
lire !
Cette
passion me vient de ma mère et de mon grand-père. J’ai de la chance ! Chez
moi, il y a un grenier rempli de livres.
J’ai
découvert cette pièce, il y a deux ans, lorsque j’avais six ans. Jusque-là, je
n’avais pas le droit de m’y rendre parce que mes parents avaient peur que je me
fasse mal en y accédant. Ma mère ne cessait de me répéter :
- Paco, tu ne dois pas monter l’escalier !
Tu risques de te faire mal ! Les marches sont étroites et, à certains
endroits, il y a des fissures qui se forment.
Un
jour, alors que mes parents m’on laissé seul à la maison, j’ai bravé
l’interdiction. En montant, les marches
mon cœur s’emballait un peu. Je me souviens que j’ai attendu un moment avant
d’ouvrir la trappe. J’avais un peu peur mais ma curiosité allait l’emporter. Il
fallut que je m’y prenne en plusieurs fois pour l’ouvrir. Elle était
lourde ! Comme avec mes mains je n’ya parvenais pas, je me suis accroupi
et c’est avec mon dos que je l’ai poussée. Si mes parents m’avaient vu, je
crois que je me serai fait plus que crier. Lorsqu’ enfin, la trappe s’est
ouverte, je me suis retrouvé dans une pièce obscure. Je me suis dis :
« Zut, il faut que je redescende ! » Je n’ai pas perdu de
temps. Il m’était compté. Mes parents allaient revenir rapidement. Je me suis
rendu dans ma chambre et j’ai pris ma lampe de poche. J’ai eu de la chance, je
l’ai trouvé du premier coup ! Pourtant maman me dit que c’est toujours un
capharnaüm chez moi. J’ai repris l’escalier. Je crois que j’étais encore plus
excité que la première fois. Quand j’ai
éclairé la pièce, j’ai découvert des milliers de livres : des
tout-petits, des gros, des anciens, des
modernes, des classiques. On se serait cru dans une bibliothèque sauf qu’ici ce
n’était pas du tout rangé. Les livres étaient tellement nombreux que je ne savais pas où mettre les
pieds. Ma première exploration a été de
très courte durée car j’ai entendu la voiture de mes parents se garer. Je suis
vite retourné dans ma chambre. Je me
suis allongé sur mon lit. J’ai eu beau fermer mes yeux, ce que je venais de
voir rester en moi. A partir de ce jour, je me suis dis que si je pouvais y
retourner je le ferai.